Traitement juridique des conséquences possibles du virus Corona (Covid-19)

Avec la propagation rapide du virus Corona, des questions se posent à divers égards pour les activités quotidiennes de l'entreprise. Le droit du travail, le droit général des contrats, l'assurance des indemnités journalières de maladie et les aspects liés à la santé au travail revêtent une importance particulière. Une liste de contrôle de la Confédération suisse du travail (sgv).

Il y a des ordres qui incluent absolument l'utilisation de masques et de matériaux de protection similaires sur le lieu de travail. (Image : Unsplash)

1. résumé

Avec la propagation rapide du virus Corona, des questions se posent à divers égards pour les activités quotidiennes de l'entreprise. Le droit du travail, le droit général des contrats, l'assurance des indemnités journalières de maladie et les aspects liés à la santé au travail revêtent une importance particulière.

  • La meilleure prophylaxie consiste à prendre des mesures d'hygiène personnelle, c'est-à-dire à se laver soigneusement les mains, à rester chez soi en cas de fièvre ou de toux et à éternuer dans un mouchoir ou dans le creux du bras.
  • Vous trouverez des réponses complètes aux questions relatives à la gestion des affaires courantes dans cette brochure ou sous le lien du SECO vers le sujet.

2. les questions juridiques

2.1 Droit du travail

En raison de la Devoir de diligence (OR 328 al. 2), l'employeur doit prendre des mesures raisonnables pour protéger la santé des employés. Cela inclut également l'auto-quarantaine si un employé est revenu d'une zone à risque (Chine, Iran, Italie du Nord, Corée du Sud). Sur la base de la Droit d'instruction (OU 321d), l'employeur peut ordonner le télétravail ou le bureau à domicile. Dans ce cas, les employés doivent se conformer à une telle instruction. Il est également possible d'ordonner la compensation des heures supplémentaires ou la prise de congés (OU 359c). Dans le cas de congés obligatoires, l'employeur doit tenir compte des intérêts du ou des employés. Dans ce cas, le salaire complet est dû (OR 324 al. 1). En cas de compensation des heures supplémentaires et des heures supplémentaires, l'accord de l'employé est nécessaire. Les horaires de travail sont généralement conformes à la loi. En principe, l'employeur peut également imposer une interdiction de vacances, car il peut déterminer le moment des vacances. L'employé doit être consulté et ses souhaits doivent être pris en compte. Toutefois, le report de jours fériés déjà convenus n'est justifié que pour des raisons sérieuses. Toute obligation de prendre un congé sans solde est nulle et non avenue. Les congés d'entreprise sont également envisageables, mais ils doivent être annoncés en temps utile (au moins 14 jours) à l'avance.

Obligation de continuer à payer les salairesSi un employé tombe malade, l'entreprise est tenue de continuer à lui verser son salaire (OR 324 al. 1). Si l'entreprise a Assurance d'indemnités journalières de maladie (KTG), elle prend effet à l'expiration du délai d'attente convenu contractuellement (généralement 30, 60 ou 90 jours). Si l'employeur n'a pas d'assurance d'indemnités journalières de maladie, la durée de la poursuite du paiement du salaire est basée sur les barèmes existants (barème de Berne, Bâle, Zurich). Si l'employeur renonce au droit de l'employé de travailler, le salaire convenu doit continuer à être versé. Une auto-quarantaine ordonnée ne peut pas être réglée par l'intermédiaire du KTG s'il n'y a pas de cas de maladie. Il en va de même si l'autorité compétente ordonne une mesure de quarantaine à l'encontre d'un employé conformément à l'art. 35, al. 1, let. a, LPE. Si le salarié souhaite s'absenter de son propre chef, il n'a pas droit à un salaire pour la période d'absence.

Dans les cas suivants également, la Salaire dû (pendant une période limitée, OU 324a):

  • L'employé tombe malade pendant les vacances et ne peut donc pas voyager.
  • L'employé tombe malade du coronavirus pendant les vacances et ne peut donc pas voyager.
  • L'opération doit être arrêtée en raison de goulots d'étranglement dans la livraison du fournisseur.
  • L'employé s'occupe à domicile d'un enfant atteint de coronavirus (art. 36 ArG).
  • L'employeur renvoie le salarié chez lui ou ferme l'entreprise par précaution.
  • L'employeur refuse de prendre des mesures de protection et d'appliquer les règles d'hygiène.
  • Les écoles et les jardins d'enfants sont fermés par les autorités. L'employé doit s'occuper des enfants (ZGB 276).
  • L'entreprise est fermée sur ordre des autorités. Toutefois, l'employé peut être obligé de compenser les heures de travail "manquées" sur la base de son obligation fiduciaire.

Dans les cas suivants, la salaires non dus:

  • L'employé ne peut pas revenir du voyage parce que l'autorité responsable du lieu de vacances ne lui permet pas de partir ou ferme la frontière (force majeure).
  • L'employé est une personne craintive et refuse de travailler par prudence car il pourrait être infecté (refus de travailler).
  • L'employé ne peut pas se rendre au travail parce que les transports publics sont réduits ou supprimés (prendre d'autres moyens de transport). Toutefois, si le travail peut être effectué à domicile (télétravail), le salaire est dû.
  • L'employé n'envoie pas son enfant à la crèche par peur, mais le garde à la maison et doit donc s'abstenir de travailler.
  • Le lieu (entier) de résidence de l'employé est mis en quarantaine.

Le travail à temps partielLe SECO a chargé les cantons d'examiner les demandes de chômage partiel en ce qui concerne le Covid-19. Si l'autorité compétente ordonne la fermeture d'une entreprise ou interdit l'accès à certains bâtiments ou zones, il faut examiner si une indemnité de chômage partiel peut être demandée. Le travail à court terme doit également être examiné par les entreprises qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent pas commander du télétravail. Les cas suivants devraient également être examinés :

  • les employés ne peuvent pas respecter leurs horaires de travail car les restrictions de transport rendent l'accès au lieu de travail difficile ;
  • les matières premières nécessaires/les fournitures d'exploitation ne sont pas disponibles en raison de l'interdiction d'importation/exportation ;
  • Problèmes de livraison des matières premières et des fournitures ;
  • Interaction de divers facteurs dus à la pandémie conduisant à une cessation des opérations ;
  • Réduction du temps de travail par ordre officiel ;

L'indemnité pour travail de courte durée ne peut pas être demandée si les employés doivent s'occuper de leurs enfants à la maison en raison de circonstances (par exemple, crèches fermées).

2.2 Droit général des contrats

Le droit général des contrats selon le RO s'applique. Cela s'applique également au droit des contrats et à l'obligation d'exécution ainsi qu'à la procédure de relance, tant qu'il n'y a pas d'impasse juridique.

3. cas de pandémie et risque entrepreneurial

Dans le cas où l'Office fédéral de la santé publique qualifie la situation de spéciale ou d'exceptionnelle (articles 6 et 7 de la LPE) conformément à la LPE, les employeurs sont tenus de prendre des mesures de protection supplémentaires et d'élaborer un plan de lutte contre la pandémie. Le plan de lutte contre la pandémie est disponible sur le site de l'OFSP et doit être noté par chaque entreprise en temps utile et mis en œuvre si nécessaire : Lien Plan de lutte contre la pandémie Office fédéral de la santé publique OFSP. Informations complémentaires : www.pandemia.ch.

Objectif d'une Plan de lutte contre la pandémie est d'assurer la protection des employés tout en étant capable de sauvegarder les activités de l'entreprise. Un plan en cas de pandémie comprend, par exemple, une formation aux mesures d'hygiène, l'utilisation de vêtements ou de matériel de protection si nécessaire, des mesures visant à renforcer l'hygiène (désinfection des lieux de travail, distribution de désinfectants), des mesures visant à organiser les lieux de travail (par exemple, vidéoconférence et virtualisation des réunions, au lieu de déplacements, etc.) Les plans de lutte contre la pandémie sur le lieu de travail sont spécifiques à chaque secteur et doivent être élaborés et mis en œuvre de manière correspondante. Les plans en cas de pandémie doivent également être préparés par des organisations à but non lucratif, car les obligations du droit du travail en tant qu'employeur et les considérations organisationnelles relatives à la préparation au travail s'appliquent indépendamment du fait que l'organisation soit à but lucratif ou non. S'il existe des succursales à l'étranger, elles doivent préparer leurs plans de lutte contre la pandémie de leur propre chef et conformément à la législation applicable sur le site.

L'employeur est tenu de protéger ses employés pendant le travail protéger correctement (ArGV3). Cela pourrait bien impliquer que l'entreprise fournisse des masques et des matériaux de protection similaires. Il est recommandé de suivre les recommandations de l'OFSP (devoir de diligence). En contrepartie, l'employé est tenu de fournir des informations sur les maladies éventuelles (devoir de loyauté). A La vaccination obligatoire ne peut être décrété. Le placement d'un établissement sous la Quarantaine ou la fermeture de l'établissement est de la responsabilité du médecin cantonal. Le les risques entrepreneuriaux reste en place. Il n'y a pas de compensation pour la perte de ventes et de revenus. Questions de responsabilité en cas de pandémie sont régis par le droit cantonal (art. 71 LPE). Le canton de Zurich, par exemple, n'a pas d'obligation de responsabilité correspondante. Toutefois, il y a le Indemnisation en cas d'insolvabilitéqui peut couvrir les pertes de salaire en cas d'insolvabilité de l'employeur.

Des réponses complètes à d'autres questions sont disponibles à l'adresse suivante https://www.seco.admin.ch/seco/de/home/Arbeit/Arbeitsbedingungen/gesundheitsschutz-am-arbeitsplatz/Pandemie.html.

4. les soins de santé pratiques dans l'entreprise

À l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise, les règles de conduite suivantes sont indiquées :

  1. se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon ;
  2. Désinfectez vos mains correctement et régulièrement, surtout après avoir toussé, éternué ou vous être mouché ;
  3. utilisez toujours un mouchoir en papier ou toussez et éternuez dans le creux de votre bras ;
  4. Utilisez des mouchoirs jetables et jetez-les dans des poubelles fermées après utilisation.
  5. Gardez les mains loin du visage ; ne touchez ni la bouche, ni le nez, ni les yeux ;
  6. Évitez de vous serrer la main ; gardez une distance d'un mètre avec les autres personnes ;
  7. Si vous avez des symptômes de grippe et que vous vous sentez malade, veillez à rester chez vous.
  8. Uniquement après inscription téléphonique au cabinet médical ou au service des urgences

5. Décharge de responsabilité

Cette fiche est uniquement destinée à l'information et ne constitue pas une liste de contrôle complète, ni ne peut remplacer un conseil juridique. L'Association suisse du commerce sgv décline toute responsabilité en cas d'application ou d'omission de toute action par la présente fiche. En outre, nous vous recommandons d'obtenir des informations sur les pages web fédérales pertinentes :

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