"Gouvernance, gestion des risques et conformité"
Sous le titre "Gouvernance, gestion des risques et conformité" ou GRC en abrégé, le réseau de gestion des risques a tenu sa conférence annuelle 2019 le 27 mars à Migros Aare Schönbühl (BE). Après un aperçu passionnant du monde en pleine évolution de la logistique des produits frais, près de 100 participants ont écouté quatre présentations instructives.
Le Dr Daniel L. Bühr, associé du cabinet d'avocats Lalive, a déclaré comme thèse centrale que le succès à long terme des entreprises n'est plus possible aujourd'hui sans une gestion systématique de la GRC. À l'ère de la mise en réseau numérique des entreprises, du journalisme et de la justice, le monde est devenu plus transparent : Les violations de la loi peuvent non seulement coûter beaucoup d'argent et de réputation à une entreprise, mais elles sont également découvertes beaucoup plus rapidement aujourd'hui.
Selon Jonas Vetter, juriste à l'Administration fédérale des finances (AFF), les objectifs stratégiques sont l'instrument central de la Confédération dans la gestion dynamique d'une entreprise - par exemple les CFF ou la Poste. Le Conseil fédéral fixe ainsi des directives pour les entreprises pour une durée de quatre ans, principalement dans les domaines des finances ou des services de base, mais aussi, et c'est de plus en plus important, dans la gestion des risques, par exemple. Le Contrôle fédéral des finances (CDF) examine également le bon fonctionnement des systèmes GRC dans les entreprises fédérales. "Est-ce que c'est permis de faire ça ?" a demandé la directrice adjointe Brigitte Christ, avant d'ajouter : "Ce n'est pas permis de faire ça.
"La gestion du risque de bien-être est terminée".
doit !" Car c'est ce que dit la loi sur le contrôle financier. Le CDF ne se contente pas de contrôler des éléments formels, mais cherche également à se faire une idée de l'efficacité de la gestion des ressources humaines par des "audits de démarrage", c'est-à-dire des audits sur place en dialogue direct avec les cadres.
Le professeur Bruno Brühwiler, expert international en matière de risques, estime que l'époque de la "gestion des risques par le bien-être" touche à sa fin. Il a participé de manière significative à l'élaboration de la nouvelle norme RM ÖNORM 4901, certifiable et donc auditable. Ses remarques et la référence à la publication à venir sont prometteuses. Les experts de la GRC et les membres de Netzwerk Risikomanagement l'attendent déjà avec impatience.