Rapport sur les risques globaux : nécessité d'agir sur le climat

Le rapport sur les risques mondiaux le prévoit :

• Événements climatiques extrêmes avec des dommages importants aux biens, aux infrastructures et à la vie humaine
• L'incapacité des gouvernements et des entreprises à atténuer le changement climatique et à s'y adapter.
• Les dommages et les catastrophes écologiques causés par l'homme, y compris les crimes environnementaux tels que les déversements de pétrole et la contamination radioactive.
• Perte importante de la biodiversité et effondrement des écosystèmes (sur terre ou en mer) avec des conséquences irréversibles pour l'environnement, entraînant un grave épuisement des ressources pour l'humanité et l'industrie.
• Les grandes catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre, les tsunamis, les éruptions volcaniques et les tempêtes géomagnétiques.

Le temps presse

Si les parties prenantes ne s'adaptent pas au "changement de pouvoir d'époque" et aux turbulences géopolitiques d'aujourd'hui - tout en préparant l'avenir - le temps sera compté pour relever certains des défis économiques, environnementaux et technologiques les plus pressants. Cela indique aux entreprises et aux décideurs politiques les domaines dans lesquels le besoin d'action est le plus grand.

Penser au niveau du système

Le rapport sur les risques mondiaux a été produit en collaboration avec Marsh & McLennan et Zurich Insurance Group. Il fait partie de l'initiative sur les risques mondiaux, qui réunit toutes les parties prenantes afin d'élaborer des solutions durables et intégrées pour relever les défis les plus urgents dans le monde. Une réflexion au niveau des systèmes est nécessaire pour faire face aux risques géopolitiques et environnementaux qui pourraient autrement passer inaperçus. Le rapport de cette année se concentre explicitement sur l'impact de l'augmentation des inégalités, les lacunes de la politique technologique et les systèmes de santé sous pression. Il souligne ensuite que les décideurs politiques doivent trouver un équilibre entre les objectifs de protection de la planète et ceux de relance de l'économie - et que les entreprises doivent éviter les risques de pertes futures potentiellement catastrophiques en s'alignant sur des objectifs fondés sur la science.

La pression sur les entreprises s'accroît

John Drzik, président de Marsh & McLennan Insights, a déclaré : "Les investisseurs, les régulateurs, les clients et les employés exercent une pression croissante sur les entreprises pour qu'elles démontrent leur résilience à la volatilité croissante du climat. Grâce aux progrès scientifiques, il est désormais possible de modéliser les risques climatiques avec une plus grande précision et de les intégrer dans la gestion des risques et les plans d'activités. Des événements très médiatisés, tels que les récents incendies de forêt en Australie et en Californie, augmentent la pression sur les entreprises pour qu'elles prennent des mesures en matière de risque climatique, alors qu'elles sont également confrontées à des défis géopolitiques et à des cyber-risques plus importants".

"Le paysage politique est polarisé, le niveau de la mer monte et les feux climatiques brûlent. C'est l'année où les dirigeants mondiaux doivent travailler avec tous les secteurs de la société pour réparer et revigorer nos systèmes de coopération, non seulement pour en tirer des avantages à court terme, mais aussi pour faire face à nos risques profondément enracinés", a déclaré Borge Brende, président du Forum économique mondial.

Pour les jeunes générations, l'état de la planète est encore plus alarmant. Le rapport montre comment les risques sont perçus par ceux qui sont nés après 1980 : Ils ont évalué les risques environnementaux à court et à long terme plus que les autres répondants.

Pour le risque global dans son ensemble Rapport 2020