Rapport du Conseil fédéral sur la qualité des médecins

Le rapport du Conseil fédéral sur l'autorisation d'exercer des médecins comprend des points qualitatifs sur la succession des médecins. Pour assurer un niveau élevé de sécurité des patients, la FMH demande donc un système de contrôle des admissions qui repose sur quatre critères de qualité facilement mesurables et efficaces : Preuve de la compétence linguistique, de la durée nécessaire de la formation, de la formation continue dans un centre de formation reconnu et de la formation continue tout au long de la vie.

 

Les médecins suisses doivent pouvoir parler la langue des patients suisses, demande la FMH. (Image : photos de dépôt)

Le présent rapport du Conseil fédéral traite de propositions qualitatives qui ne correspondent pas en soi à une réglementation des prix. Le rapport montre que la restriction du libre choix du médecin pour les patients ainsi que le contrôle via des prix différents pour le même service peuvent entraîner des désavantages sur le marché suisse de la santé. C'est pourquoi le Conseil fédéral s'oriente vers les modèles de travail des prestataires de services : les médecins veulent aussi de plus en plus travailler à temps partiel, c'est pourquoi il faut tenir compte des équivalents temps plein. Il s'agit maintenant de continuer à orienter l'octroi de licences aux médecins après 2019 de manière encore plus cohérente vers la sécurité des patients.

Critères de qualité de la FMH

Au début du mois de mars 2017, le Conseil fédéral a fourni pour la première fois des informations sur le plan de succession des médecins en Suisse. La pratique actuelle a fait ses preuves : Actuellement, les médecins doivent avoir travaillé pendant au moins trois ans dans un établissement de formation postuniversitaire reconnu en Suisse pour pouvoir travailler en tant que médecin indépendant.

La FMH exige que les quatre critères de qualité suivants, dont l'efficacité a été démontrée, soient remplis cumulativement pour que les médecins puissent être agréés :

  • Compétences linguistiques : les médecins doivent démontrer les compétences linguistiques requises dans leur région de pratique lors d'un examen linguistique passé en Suisse.
  • Durée de la formation : L'étude de la médecine humaine comprend six ans d'études à temps plein ou au moins 5 500 heures d'enseignement théorique et pratique.
  • Formation complémentaire : les médecins doivent avoir travaillé comme médecins cliniciens pendant au moins trois ans dans un centre de formation reconnu dans la discipline spécialisée demandée pour l'admission avec une charge de travail d'au moins 80%. En cas de charge de travail moindre, l'activité clinique requise est étendue en conséquence.
  • Preuve de formation continue : après avoir acquis le titre de formation continue (spécialiste), les médecins doivent poursuivre leur formation tout au long de leur vie professionnelle. La formation continue peut être exigée périodiquement dans les 46 spécialités et constitue donc un critère de qualité clairement vérifiable et facilement vérifiable.

Du point de vue de la FMH, la sécurité des patients doit être garantie à tout prix. Une nouvelle réglementation en matière d'autorisation doit tenir compte du fait qu'une grande partie des médecins qui souhaitent travailler en Suisse viennent de l'étranger. En même temps, les critères d'admission doivent également garantir des soins médicaux de qualité par de jeunes médecins suisses.

www.fmh.ch

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