Projets phares : La valeur ajoutée de la logistique

Le 40e colloque zurichois de logistique aura lieu le jeudi 8 mai 2025 et présentera à nouveau différents projets phares de logistique. L'organisateur, Dr. Acél & Partner AG, compte à nouveau sur la collaboration de l'ETH Zurich pour cette édition anniversaire.

Le traditionnel colloque zurichois sur la logistique fête sa 40e édition : le 8 mai 2025, trois personnalités dirigeantes présenteront, dans le cadre de contributions passionnantes issues de la pratique, les approches de solutions créatives et l'utilisation habile des potentiels individuels qui conduisent constamment leurs entreprises vers de nouveaux succès. Les participants profiteront ainsi d'impulsions innovantes et d'idées novatrices issues de ces projets phares.

Cette année, les experts s'exprimeront sur le thème suivant «La valeur ajoutée de la logistique". Les thèmes en détail :

Hautement complexe, coûteux, indispensable

Logistique intelligente pour l'industrie des machines-outils, pression élevée en matière d'innovation et de performance

Dr. Fabian Stoop

Directeur technique

Lestoprex AG, St. Gallenkappel

L'économie circulaire en action

Collecte des appareils électriques et électroniques dans toute la Suisse, facteurs de succès

Pasqual Zopp

Directeur général
SENS eRecycling, Zurich

Le recyclage commence à la source

L'information et la logistique comme clés,

Exemple pratique de ferraille d'acier triée

Nicolai Solenthaler

COO

soRec AG, Gossau SG

Les exposés fourniront de nouvelles pistes de réflexion, des potentiels et des idées. L'apéro riche qui suivra sera l'occasion d'un échange animé avec les conférenciers, d'autres experts et des invités.

Informations complémentaires : www.acel.ch

 

L'essentiel en bref

Date Jeudi 8 mai 2025, 17h15

Lieu Dozentenfoyer de l'ETH Zurich, Rämistrasse 101, 8092 Zurich

Participation : 120 CHF

Votre inscription - rapide, simple et pratique par code QR, sous www.acel.ch/aktuelles/veranstaltungen/ ou par e-mail à info@acel.ch

Date limite d'inscription : jeudi 1er mai 2025

Le nombre de participants est limité.

SCSD 2025 : sécurité quantique et protection des mineurs en point de mire

Les 18 et 19 février 2025, les Swiss Cyber Security Days (SCSD) ont eu lieu à Berne. L'édition de cette année était placée sous le thème "Eye of the Cyber". Une évaluation annuelle de la situation de la cybersécurité en Suisse a montré une fois de plus qu'il y a encore beaucoup de travail à faire.

"Eye of the Cyber - create tomorrow" - tel était le slogan des Swiss Cyber Security Days de cette année. (Image : SCSD 2025)

Plus d'un visiteur a pu quitter les Swiss Cyber Security Days de cette année avec un sentiment de malaise : Mes mots de passe sont-ils encore sûrs ? Puis-je encore faire confiance à l'e-banking ? Et quels sont les profils Tinder authentiques et les faux ? Par rapport aux années précédentes, la situation des menaces s'est encore diversifiée. Le directeur du programme Nicolas Mayencourt a souligné dans son discours d'ouverture que la situation en matière de cybersécurité est alarmante : "La technologie évolue de manière exponentielle, notre pensée est linéaire. Il est urgent d'agir et de façonner l'avenir numérique avec courage - un cyberespace sûr et une utilisation souveraine de la technologie deviennent des facteurs de réussite décisifs".

"Démocratisation" des nouvelles technologies

Jean-Marc Rickli, du Centre de politique de sécurité de Genève, a souligné que l'utilisation de la technologie n'est de loin pas aussi souveraine qu'il n'y paraît. Il a montré comment la bénédiction du développement technologique peut facilement se transformer en malédiction. L'impression 3D ? Une chose formidable pour le prototypage ou la fabrication de pièces spéciales pour l'industrie. Mais aussi un moyen de fabriquer rapidement une arme fonctionnelle en plastique qui déjoue tous les détecteurs de métaux et qui peut être facilement jetée "après usage". Ou équiper un drone d'un logiciel de reconnaissance faciale et le lâcher sur une cible "personnalisée" en conséquence, cela aussi est possible à un coût relativement faible. De cette manière, la guerre n'est plus seulement l'affaire des armées.

Il en va de même dans le cyberespace : depuis longtemps, il ne s'agit plus seulement de courriels d'hameçonnage ou d'autres formes d'escroquerie. L'IA ouvre de nouvelles possibilités, notamment en matière de désinformation. Les progrès réalisés dans le domaine des "deep fakes" sont immenses et conduisent à une utilisation toujours plus effrénée - aussi bien par les petits criminels que par les institutions étatiques, comme le montrent les exemples de la guerre en Ukraine ou du conflit dans la bande de Gaza. Jean-Marc Rickli voit un grand danger dans le fait que les gens ne puissent finalement plus faire confiance à aucune information. "Le contrat social entre les citoyens et la démocratie est menacé", explique-t-il. Les "Weapons of Mass Distruction" seraient remplacées par les "Weapons of Mass Disinformation".

Mieux protéger les enfants et les jeunes

Un monde plutôt dystopique dans lequel la jeune génération doit également grandir. Les enfants et les jeunes sont exposés à de plus en plus de dangers dans le cyberespace, ont constaté Regula Bernhard Hug, directrice du Bureau suisse pour la protection de l'enfant, et Christian Brenzikofer, commandant de la police cantonale de Berne, lors d'une conférence de presse sur place. L'addiction en ligne croissante des jeunes mais aussi les cas de sextorsion et de pédocriminalité en hausse, préoccupent le centre et également les autorités. "Dans le canton de Berne, la police cantonale traite entre 200 et 250 cas suspects dans le domaine de la pédocriminalité", a déclaré Christian Brenzikofer. Il est important de poursuivre les efforts de prévention et de sensibilisation à ce sujet. Les parents et les écoles sont les partenaires les plus importants pour apprendre aux jeunes à utiliser les médias en ligne de manière responsable. Mais il s'agit également d'une tâche qui concerne l'ensemble de la société, comme l'a souligné Regula Bernhard Hug. Les fabricants d'appareils et les fournisseurs de portails de médias sociaux doivent également être impliqués en mettant en place des normes de sécurité "safety-by-design" et des vérifications de l'âge conformes à la protection des données. Une interdiction générale des médias sociaux pour les jeunes de moins de 16 ans serait la dernière conséquence à envisager.

Il a dû se rendre à l'évidence : en matière de cybersécurité, la Suisse est encore loin du compte : Nicolas Mayencourt de Dreamlab Technologies. (Image : Thomas Berner)

Cyberespace suisse : toujours aussi facilement vulnérable

L'analyse de la situation de la Suisse en matière de cybersécurité, réalisée par Dreamlab Technologies, a également été un moment fort du SCSD 2025. Chaque année, l'entreprise analyse l'infrastructure connectée à Internet dans toute la Suisse à l'aide d'un logiciel spécialement développé à cet effet. Il s'agit de plus de 3,2 millions de ports, dont plus de 2 millions sont vulnérables, plus d'un million de ports sont même ouverts et pourraient être utilisés à mauvais escient sans connaissances informatiques particulières. Plus de 250 000 hôtes travaillent en outre sans communication cryptée. Il existe donc de très nombreuses vulnérabilités critiques. "Nous sommes loin d'être en bonne voie", comme l'ont constaté Nicolas Mayencourt et le professeur Marc K. Peter, qui ont présenté les résultats. Les infrastructures informatiques proches du gouvernement ne font pas exception à la règle, comme ils l'ont expliqué. Ainsi, la Confédération présente encore quelques points faibles qui sont certes connus depuis des années, mais qui n'ont pas encore été éliminés. La grande dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers est également problématique, ce qui met en danger la souveraineté numérique de l'Etat. Dans l'ensemble, le bilan de la situation de la Suisse en matière de cybersécurité est décevant. "Malgré une situation météorologique tendue, aucune amélioration majeure n'est perceptible", a constaté Nicolas Mayencourt. C'est d'autant plus regrettable, selon lui, que 80 pour cent des vulnérabilités pourraient être évitées par des mesures simples. Il apparaît également que la plupart des PME sont certes en bonne voie sur le plan technique, mais qu'elles ont encore beaucoup de retard à rattraper sur le plan organisationnel. "La cybersécurité est l'affaire du chef", a déclaré Mayencourt.

Le cryptage doit désormais être quantiquement sûr

La technique de l'ordinateur quantique menace la cybersécurité. Les capacités de calcul immensément rapides des ordinateurs quantiques font qu'il sera un jour possible de casser tous les cryptages conventionnels. Les experts estiment que ce moment, appelé "Q Day", aura lieu en 2030. Mais indépendamment de cela, tous les systèmes de cryptage utilisés aujourd'hui seront de toute façon obsolètes au plus tard à cette date, car la technique informatique conventionnelle sera elle aussi de plus en plus avancée. Cela signifie que les systèmes de cryptage à l'épreuve du futur doivent dans tous les cas être "quantiquement sûrs". Selon l'analyse de Dreamlab Technologies, environ 85 pour cent des serveurs en Suisse pourraient déjà garantir une communication quantiquement sûre, mais seuls 10 pour cent environ le font déjà activement. Mais la bonne nouvelle est que la Suisse joue un rôle de premier plan dans le développement de nouvelles normes de cryptographie post-quantique. Ainsi, le centre de recherche d'IBM à Rüschlikon a joué un rôle décisif dans l'élaboration de nouveaux algorithmes susceptibles de remplacer la technologie de cryptage conventionnelle de 2048 bits.

Exposants et organisateurs du SCSD 2025 satisfaits

Outre les thèmes mentionnés ci-dessus, les SCSD 2025 ont connu d'autres points forts : Ainsi, la Cyber Division du FBI a donné des aperçus intéressants, et les explications du commandant de corps Thomas Süssli ainsi que les panels sur la désinformation ou la radicalisation sur Internet ont suscité un grand intérêt auprès des quelque 2500 visiteurs au total. L'exposition interdisciplinaire "Alternate Realities" était une nouveauté. Réalisée en collaboration avec le Musée de la communication, l'école professionnelle gibb de Berne et les motion designers bernois Kaspar Kilchenmann et Yan Hirschbühl, elle a mis en scène de manière impressionnante les possibilités créatives de l'IA.

Dans l'ensemble, les quelque 90 exposants ont également tiré un bilan positif avec l'organisateur. Pour la deuxième fois consécutive, les SCSD se sont déroulés sur le site de BERNEXPO et se sont appuyés sur le succès de l'année dernière. "C'est justement dans la période actuelle, marquée par des développements protectionnistes, que les Swiss Cyber Security Days montrent de manière impressionnante l'importance de la collaboration et des échanges pour relever les défis du monde numérique", se laisse citer Tom Winter, CEO de BERNEXPO AG. Hornetsecurity, un fournisseur leader de solutions dans le domaine des cybermenaces, était présent pour la première fois en tant qu'exposant. Le Country Manager Suisse, Roger Staub, parle d'un succès complet : "Avec nos solutions de produits, nous avons pu montrer comment les entreprises peuvent se protéger globalement contre les cybermenaces. Nous sommes fiers de la soirée de réseautage qui a créé une formidable plateforme d'échanges professionnels et de nouveaux contacts. Notre engagement en faveur d'un avenir numérique plus sûr se poursuit - c'est pourquoi nous serons probablement à nouveau présents aux SCSD en 2026". La prochaine édition des SCSD aura lieu les 17 et 18 février 2026.

Informations complémentaires : www.scsd.ch

SCM : près de 160 solutions logicielles en comparaison

Les entreprises sont aux prises avec des défis complexes en matière de gestion de la chaîne logistique mondiale. Le bon logiciel peut être décisif, mais le choix est difficile. L'"Aachener Marktspiegel Business Software - Supply Chain Management 2025" compare près de 160 solutions et offre un aperçu du marché.

Comparaison de plus de 160 solutions de gestion de la chaîne d'approvisionnement. (Image : Trovarit AG)

La nouvelle édition de "Aachener Marktspiegel Business Software - Supply Chain Management 2025", publiée par Trovarit AG en collaboration avec le Fraunhofer-Institut für Produktionstechnik und Automatisierung IPA et le FIR e.V. de la RWTH d'Aix-la-Chapelle, offre une aide à la décision à toutes les entreprises qui souhaitent acquérir un avantage concurrentiel avec une nouvelle solution SCM.

Aperçu complet du marché - orientation dans un environnement dynamique

L'édition actualisée de l'étude de marché examine et compare près de 160 solutions SCM de plus de 130 fournisseurs SCM. Les entreprises disposent ainsi d'une aide à l'orientation fondée et indépendante pour leur choix de logiciel. L'étude de marché examine aussi bien les systèmes SCM spécialisés que les systèmes ERP avec des fonctionnalités SCM intégrées, afin de montrer quelles approches de solutions sont adaptées aux besoins des entreprises.

Logiciel SCM : augmenter l'efficacité grâce à la numérisation

Les logiciels SCM modernes soutiennent les entreprises de diverses manières : de la planification de la demande à la surveillance en temps réel des chaînes d'approvisionnement, en passant par la gestion de la production et de la distribution. Face aux incertitudes mondiales et à la volatilité des marchés, la transparence, la flexibilité et la résilience de la chaîne d'approvisionnement sont essentielles. L'étude de marché analyse les fonctions clés des solutions SCM et fournit aux entreprises une base de comparaison et d'évaluation systématique.

Aide pratique pour le choix du logiciel

La multitude de solutions SCM disponibles sur le marché ne facilite pas le choix d'un logiciel. L'étude de marché montre quelles solutions sont particulièrement adaptées à des exigences spécifiques et met à disposition une méthodologie structurée pour choisir un logiciel SCM de manière sûre et efficace. L'analyse se base sur des critères centraux tels que la fonctionnalité, la facilité d'utilisation, la capacité d'intégration et la sécurité des investissements.

L'aperçu du marché peut être consulté dès maintenant sur https://www.trovarit.com/studien/marktspiegel/supply-chain-management/ peuvent être achetés.

Transparence des salaires : encore de nombreuses lacunes

A l'occasion de l'Equal Pay Day du 15 février 2025, le cabinet de conseil Mercer, actif dans le monde entier, a publié le "Global Pay Transparency Report". Le rapport conclut que la transparence des salaires est certes de plus en plus importante, mais que la mise en œuvre des exigences en matière de transparence a encore beaucoup de retard à rattraper, en particulier en Suisse.

Le Global Pay Transparency Report de Mercer estime qu'il y a encore du retard à rattraper en matière de transparence des salaires, notamment en Suisse. (Image : Depositphotos.com)

Le "Global Pay Transparency Report" publié par Mercer se base sur les réponses de plus de 1'000 entreprises du monde entier. Il conclut en substance que la transparence des salaires devient de plus en plus importante pour les entreprises du monde entier, non seulement pour se conformer aux réglementations locales dans certains pays, mais aussi pour attirer et retenir les collaborateurs.

La transparence des salaires uniquement sous la pression de la réglementation ?

Selon l'enquête, pour 77 pour cent des entreprises au niveau mondial, la conformité est la principale raison de leur stratégie de transparence des salaires. Plus de 50 pour cent considèrent l'amélioration de la satisfaction des collaborateurs et la conformité avec les valeurs de l'entreprise comme des aspects importants. Les valeurs pour les entreprises suisses coïncident largement avec les résultats globaux.

"Il est temps que les entreprises soient actives en matière de transparence des salaires. Une rémunération équitable étant la deuxième raison la plus importante pour laquelle les collaborateurs choisissent une entreprise. Les employeurs devraient donner la priorité à ce fait s'ils veulent continuer à faire des affaires avec succès", déclare Mikolaj Jaszczuk, Principal Consultant Rewards chez Mercer Suisse.

Des déficits importants

Bien que les employeurs reconnaissent les attentes croissantes en matière de transparence des salaires, il subsiste encore un déficit important dans la mise en œuvre. Moins d'un tiers (32 pour cent) des entreprises ont déclaré être préparées à répondre aux exigences mondiales en matière de transparence. En Suisse, ce chiffre était de 50 pour cent.

Malgré les différences de législation en matière de transparence des salaires, les entreprises américaines sont en tête et une entreprise sur cinq a mis en place une stratégie de transparence des salaires. En Europe (à l'exception du Royaume-Uni et de l'Irlande), seules 7% des entreprises ont mis en place une stratégie de transparence des salaires, alors que la législation sur la transparence des salaires dans l'UE entrera en vigueur en 2026.

Principales différences et limites des exigences actuelles en matière d'égalité salariale

L'exigence suisse en matière d'égalité salariale, qui fait partie de la loi révisée sur l'égalité, constitue certes un pas dans la bonne direction, mais son caractère unique et le manque de transparence requis peuvent considérablement limiter son efficacité. Dans un article, Mikolaj Jaszczuk et Stefanie Schweitzer, Managing Consultant Rewards and Pay Equity, mettent en lumière les différences entre la loi suisse sur l'égalité salariale et la directive européenne sur l'égalité et l'équité salariale. Alors que la Suisse impose une analyse unique de l'égalité salariale, l'UE mise sur un contrôle continu pour garantir l'égalité à long terme.

La loi suisse sur l'égalité, révisée en 2020, exige des entreprises de plus de 100 employés une analyse unique de l'égalité salariale. Celle-ci doit être réalisée à l'aide d'une méthode validée scientifiquement et faire l'objet d'un contrôle externe. Les entreprises qui réussissent l'examen ne doivent pas effectuer d'autres analyses. Il manque donc un mécanisme de contrôle et de développement régulier, ce qui fait perdre à la loi son efficacité.

En revanche, la directive européenne oblige les entreprises à effectuer des analyses régulières - tous les ans ou tous les trois ans, selon la taille de l'entreprise. En outre, elle encourage la transparence en obligeant les entreprises à divulguer des informations sur les salaires, ce qui devrait conduire à une structure salariale plus équitable. Les candidats ont également le droit de recevoir des informations sur les structures salariales, tandis que les employeurs ne sont pas autorisés à demander des informations sur l'historique des salaires. Cela réduit les asymétries d'information entre les entreprises et les employés.

La Suisse devrait-elle revoir son modèle ?

L'article de Mercer identifie quatre différences majeures entre la réglementation suisse et la directive européenne :

  1. Fréquence des analyses : Alors que la Suisse exige un examen unique, l'UE mise sur une surveillance continue.
  2. Méthode d'analyse : La Suisse exige une analyse de régression validée scientifiquement, tandis que l'UE impose un contrôle plus général de l'égalité salariale.
  3. Portée et transparence : L'UE accorde une grande importance à la transparence en obligeant les entreprises à divulguer des informations sur les salaires. La Suisse n'exige qu'une communication interne des résultats.
  4. Suivi et contrôle : En Suisse, il n'existe pas d'organisme de surveillance officiel. En revanche, l'UE oblige les Etats membres à mettre en place des organismes de surveillance qui garantissent le respect des prescriptions.

Les auteurs concluent que l'analyse unique en Suisse ne suffit pas à garantir une égalité salariale durable. Alors que la directive européenne peut entraîner un changement profond de la structure salariale, le modèle suisse reste un instrument ponctuel sans effet à long terme. Une adaptation de la réglementation suisse pourrait donc s'avérer nécessaire pour se mettre au diapason des normes internationales et garantir une rémunération plus équitable.

Source : Mercer

L'hospitalité en Suisse en 2025 : que nous réserve l'avenir ?

Le tourisme et l'hôtellerie-restauration en Suisse sont en plein essor : selon le syndicat Unia, le nombre de nuitées dans l'hôtellerie suisse n'a jamais été aussi élevé que ces deux dernières années. Comme par le passé, suivre le rythme de la concurrence reste un défi.

Le secteur suisse de l'accueil enregistre un nombre croissant de clients. À l'avenir, les établissements d'hôtellerie-restauration miseront davantage sur l'IA et d'autres supports technologiques. (Image : Alev Takil / Unsplash.com)

En tant que fournisseur leader de solutions technologiques pour le secteur de l'accueil, nous, chez Oracle, présentons nos prévisions pour le secteur de l'accueil en 2025. Sur la base de notre expertise et des enseignements tirés de notre collaboration avec différentes entreprises du secteur de l'accueil, nous prévoyons les évolutions suivantes au cours des 12 prochains mois.

1ère IA : de l'expérience à l'effet

La forte concentration sur l'automatisation pilotée par l'IA dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration passera de slogans et d'expériences à des initiatives concrètes qui résoudront les problèmes aigus du secteur et créeront de nouvelles opportunités.

De la rationalisation des processus d'enregistrement à la personnalisation de l'expérience des clients, l'IA permettra d'améliorer le service à la clientèle et d'offrir des suggestions sur mesure, comme des surclassements de chambre ou des recommandations de repas en temps réel. Les gestes réfléchis, longtemps recherchés et mis en œuvre par des concierges expérimentés, étaient jusqu'à présent limités à la taille ou aux ressources de l'hôtel. L'IA peut toutefois aider à planifier, trouver et mettre en œuvre efficacement de véritables services dans des établissements de toutes tailles, avec un minimum d'efforts et de coûts.

À l'avenir, l'IA aidera les hôteliers à prendre des décisions importantes en identifiant et en surveillant des problèmes qui pourraient autrement passer inaperçus. De cette manière, les hôtels pourront organiser leurs processus de manière plus efficace, réagir de manière flexible et prendre des décisions rapides basées sur des données. En outre, l'IA modifiera la planification du personnel en optimisant les processus de travail et en prenant en charge les tâches de routine. Le personnel aura ainsi plus de temps pour se concentrer sur des tâches plus exigeantes et de valeur.

Grâce aux API ouvertes et aux marchés de plug-ins, les hôtels peuvent tester les technologies d'IA rapidement et à moindre coût, et obtenir des résultats en quelques semaines, ce qui leur permet de prendre plus rapidement des décisions concernant le déploiement ou le passage à des solutions alternatives.

2. le voyage contrôlé du client : de l'arrivée au suivi du séjour

Les premières innovations dans le domaine des applications orientées vers les clients ont été accompagnées d'hésitations, de résistances et d'obstacles. Les hôteliers craignaient par exemple de sacrifier le service aux clients et de perturber leur activité. Cette époque est révolue. L'introduction réussie de solutions technologiques dans le secteur de l'hôtellerie a permis de dissiper ces inquiétudes en offrant un service amélioré ainsi qu'un contrôle détaillé de l'expérience des clients - parfaitement adapté aux besoins des hôteliers.

À l'avenir, les clients auront davantage de contrôle et d'influence pour personnaliser leurs voyages et les rendre inoubliables. Grâce à la multitude de plates-formes de réservation en ligne et aux nouveaux acteurs du secteur du voyage, tels que les sociétés de cartes de crédit proposant des primes de voyage et des offres spéciales, de nouvelles possibilités s'offrent aux voyageurs, en particulier à ceux qui sont férus de technologie. En utilisant habilement plusieurs programmes de fidélité, ils peuvent combiner différents avantages et adapter parfaitement leurs voyages à leurs souhaits personnels.

Les hôteliers qui s'engagent dans l'innovation et se concentrent sur la création d'expériences uniques pour les clients voient s'ouvrir devant eux des possibilités importantes. En utilisant des technologies qui soutiennent de nouvelles expériences avant et pendant le séjour, les hôtels peuvent élargir leur offre. Les technologies sur le terrain et au-delà du terrain permettent une approche de vente axée sur le client et basée sur les attributs, ce qui permet aux hôtels d'aller au-delà des types de chambres et des prix traditionnels. Cette évolution permet aux clients de personnaliser leur séjour en choisissant certains attributs, tels qu'un étage supérieur, un balcon, une chambre communicante ou une mini-cuisine, qui correspondent à leurs préférences et à leurs besoins. Les hôtels qui reconnaissent et exploitent ces possibilités de partenariat se retrouveront en tête. Non seulement en termes de croissance du chiffre d'affaires, mais aussi en termes de fourniture d'expériences inoubliables aux clients.

3. consolidation technique : rationalisation des processus, amélioration de la satisfaction des clients

L'hôtellerie se trouve à un tournant et la technologie est au cœur du changement. Les hôtels ont pris conscience du rôle crucial que joue la technologie dans la réussite et l'amélioration de l'expérience des clients. Les attentes des clients étant en constante évolution, il est essentiel pour les hôtels et les entreprises de restauration de toujours garder une longueur d'avance. Cela implique non seulement l'introduction de solutions innovantes, mais aussi une collaboration stratégique avec des fournisseurs de technologie qui peuvent simplifier leurs opérations et élargir leur offre.

En consolidant leurs écosystèmes technologiques et en choisissant des fournisseurs qui proposent une suite complète de solutions de base, il est possible d'éviter la nécessité de dupliquer les interfaces et de mapper les données entre les systèmes, ce qui pourrait entraîner des frictions et des silos. De cette manière, les marques de restauration peuvent rationaliser leurs opérations et réduire la complexité souvent associée à la gestion de plusieurs fournisseurs.

Cette approche rationalisée peut présenter de nombreux avantages. Travailler avec des fournisseurs disposant d'un large éventail de compétences peut permettre d'améliorer la rentabilité. En regroupant les services et les solutions, les fournisseurs peuvent proposer des prix plus compétitifs et des forfaits flexibles adaptés aux besoins individuels des établissements d'accueil. Cela simplifie non seulement l'aspect financier de la gestion des fournisseurs, mais ouvre également la voie à des économies de coûts qui peuvent être réinvesties dans l'amélioration de l'expérience des hôtes.

Un autre avantage important des partenariats stratégiques avec des fournisseurs est le potentiel d'innovation. En travaillant en étroite collaboration avec des fournisseurs de technologies, les hôtels et les entreprises de restauration peuvent développer ensemble des solutions qui répondent aux défis spécifiques du secteur et aux besoins particuliers de leurs clients. Cette approche collaborative favorise une culture de l'innovation qui permet aux établissements de restauration d'être à la pointe des derniers développements et d'offrir à leurs clients une expérience exceptionnelle et différenciée.

4. le développement durable et les innovations respectueuses de l'environnement feront de grands progrès

Alors que les objectifs de durabilité pour 2030 ne sont plus qu'à cinq ans, l'accent est à nouveau mis sur les pratiques de durabilité et davantage d'innovations technologiques respectueuses de l'environnement sont intégrées dans les hôtels. Il peut s'agir d'un grand nombre de domaines, tels que les systèmes de gestion de l'énergie et de surveillance intelligente de l'eau, qui aident les hôteliers à optimiser leur consommation d'énergie ou d'eau.

En outre, les hôtels adopteront de plus en plus de plates-formes numériques et basées sur le cloud, qui peuvent réduire la consommation d'énergie sur place, encourager les opérations sans papier et minimiser les déchets. Un accent particulier sera mis sur l'utilisation de matériaux durables et recyclés dans les produits, afin de rendre l'hôtellerie plus écologique de bout en bout.

5. la sécurité comme avantage concurrentiel

Plusieurs violations de sécurité remarquables au cours de l'année écoulée ont rappelé à l'industrie de l'hôtellerie et des jeux d'argent qu'elle est une cible attrayante pour les cybercriminels. La divulgation des données des clients, l'interruption des opérations et l'atteinte à la réputation de la marque nous ont clairement rappelé que la sécurité reste une priorité majeure et un défi permanent pour le secteur de l'hôtellerie et de la restauration.

La sécurité est certes une nécessité, mais dans un monde numérique de plus en plus risqué, en faire plus peut être un avantage concurrentiel. Les clients sont de plus en plus sensibles à leurs données personnelles et une rupture de confiance peut entraîner une perte de loyauté et un préjudice considérable pour leur image. En traitant la sécurité comme un aspect fondamental de l'expérience du client, les restaurateurs et les hôteliers peuvent s'assurer que leurs établissements resteront résilients et dignes de confiance dans les années à venir.

En réponse directe à cela, nous nous attendons à une évolution accélérée vers des solutions en nuage dans des centres de données sécurisés. Le cloud offre des fonctions de sécurité avancées avec lesquelles les solutions sur site ne peuvent souvent pas rivaliser. Avec un cryptage avancé, une authentification multi-facteurs et des contrôles d'accès robustes, les solutions en nuage peuvent offrir une protection plus forte contre les cyber-attaques.

En utilisant l'expertise et l'infrastructure de fournisseurs de cloud comme Oracle, les établissements d'accueil peuvent bénéficier de centres de données sécurisés spécialement conçus. Ces installations sont conçues pour protéger les données sensibles et atténuer les risques afin que les informations des hôtes restent protégées et confidentielles.

C'est pourquoi, en 2025, nous réaffirmons le message selon lequel la sécurité est un enjeu. Elle constitue le fondement sur lequel reposent à la fois la confiance des clients et la réputation de la marque. En mettant la sécurité au premier plan, les établissements d'accueil peuvent non seulement se protéger, mais aussi promouvoir une culture de la confiance et de la fiabilité, qui est appréciée par les clients.

 

Auteur :
Yvan Cognasse est un expert chevronné dans le domaine de la transformation numérique, avec plus de 30 ans d'expérience. Il est responsable de l'équipe Business Insights et Enterprise Architects dans la région Europe du Nord chez Oracle et responsable de la promotion de la croissance des solutions et de la maximisation de l'excellence opérationnelle. Yvan Cognasse est également chargé de cours en transformation numérique à la HEG de Genève et keynote speaker sur le thème de l'intelligence artificielle.

 

De graves failles de sécurité découvertes dans les systèmes d'information hospitaliers

Selon un rapport de l'Institut national de test pour la cybersécurité NTC, de graves failles de sécurité ont été constatées dans les systèmes d'information des hôpitaux. Le rapport émet des recommandations sur la manière d'améliorer durablement la cybersécurité dans les hôpitaux suisses.

Selon un rapport, certains systèmes d'information hospitaliers présentent de graves failles de sécurité. (Image : Depositphotos.com)

Les systèmes d'information hospitaliers constituent le cœur des hôpitaux modernes. Ils gèrent le flux d'informations, traitent les données sensibles des patients et assurent le bon fonctionnement de l'environnement hospitalier. L'enquête menée par l'Institut national de test de cybersécurité (NTC) a révélé que la cybersécurité de ces systèmes essentiels était insuffisante dans de nombreux cas. 

Résultats de l'analyse

Selon le rapport, de graves failles de sécurité ont été constatées dans tous les systèmes examinés. Au total, le rapport identifie plus de 40 vulnérabilités moyennes à graves. Trois d'entre elles présentent la criticité la plus élevée. Les solutions basées sur des architectures obsolètes se sont révélées particulièrement vulnérables. Les principaux problèmes comprennent des problèmes d'architecture fondamentaux, un cryptage manquant ou mal mis en œuvre, des systèmes périphériques vulnérables ainsi qu'une séparation insuffisante entre les environnements de test et de production, selon le rapport.

Des tests ont montré que certaines des vulnérabilités identifiées permettaient un accès complet aux données des patients et aux systèmes en l'espace de quelques heures. Alors que la plupart des vulnérabilités pertinentes ont été corrigées entre-temps ou atténuées par des mesures d'atténuation, certains problèmes fondamentaux nécessitent une refonte complète de l'architecture logicielle, ce qui, selon les fabricants, prendra plusieurs années. En outre, l'analyse a permis de découvrir plusieurs vulnérabilités critiques dans des systèmes périphériques qui ne faisaient pas partie du périmètre d'examen défini, mais qui ont été identifiées comme des découvertes fortuites en raison de leur caractère frappant. 

Le rapport ne donne volontairement pas de détails sur les points faibles. En lieu et place, il a été procédé à une information générale sur le Centre de vulnérabilité NTC ainsi qu'une notification ciblée des hôpitaux concernés via le Cyber Security Hub (CSH) de l'Office fédéral de la cybersécurité (BACS).

Recommandations pour les hôpitaux

Le rapport contient huit recommandations centrales pour améliorer durablement la cybersécurité dans les hôpitaux suisses. Il s'agit notamment de prendre en compte les exigences en matière de cybersécurité dès l'acquisition de matériel informatique et de réaliser des analyses de vulnérabilité régulières pour un contrôle continu. Dans les petits hôpitaux en particulier, les responsabilités en matière de cybersécurité doivent être clairement définies et les ressources nécessaires doivent être mises à disposition. En outre, il est recommandé de renforcer la mise en réseau entre les hôpitaux et d'accéder au Cyber Security Hub (CSH) de l'Office fédéral de la cybersécurité (BACS).

Source et informations complémentaires : www.ntc.swiss

L'IA en 2025 : entre auto-optimisation, coopération et efficacité

Nutanix, un prestataire de services spécialisé dans le multicloud computing hybride, estime qu'en 2025, l'utilisation de l'intelligence artificielle dans les entreprises entrera dans une nouvelle phase. Elle se caractérise par l'auto-optimisation, la coopération et l'efficacité.

L'IA en 2025 : Induprakas Keri de Nutanix prédit le développement de logiciels auto-optimisants. (Image : Nutanix)

2025 marquera le coup d'envoi d'une transformation profonde des logiciels d'entreprise. Elle va au-delà de la démocratisation actuelle du développement et de l'ingénierie logiciels par le biais de l'IA générative et modifiera les flux de travail logiciels jusqu'ici stables. C'est ainsi qu'Induprakas Keri, Senior Vice President et General Manager Hybrid Multicloud chez Nutanix, voit l'avenir proche. "Cette année verra l'arrivée sur le marché d'un nouveau type de logiciel qui apprendra de son application et améliorera de manière autonome, c'est-à-dire sans programmation active, l'expérience utilisateur et la productivité des équipes de développement", constate l'expert.

Coopération à l'aide d'agents IA

Outre l'auto-optimisation, le thème de la coopération va gagner en importance. Il s'agit ici de la collaboration d'agents IA qui peuvent en outre mener des négociations. "Pour que les entreprises en profitent, elles ont besoin de collaborateurs disposant des capacités correspondantes, de processus et de technologies adaptés", explique Debo Dutta, Chief AI Officer (CAIO) chez Nutanix. De nouveaux modèles de raisonnement, y compris des modèles open source, conféreraient des capacités supplémentaires aux modèles d'IA. Dutta s'attend à ce que l'inférence de l'IA gagne encore en importance en raison de la diffusion croissante des modèles de raisonnement et des agents.

Selon lui, de nouvelles technologies et architectures vont apparaître pour soutenir les nouvelles générations de modèles et les systèmes multi-agents. Par exemple, l'informatique en mémoire deviendra populaire pour surmonter le mur de la mémoire (memory wall). En outre, des contrôleurs de mémoire complets fonctionneront sur des cartes réseau intelligentes. Son collègue Keri abonde dans son sens et s'attend à ce que la consommation d'énergie due à l'inférence de l'IA, en particulier à la périphérie, devienne un défi à prendre au sérieux : "Contrairement à l'idée reçue, c'est l'inférence qui sera la véritable consommatrice d'énergie, et non l'entraînement".

Une autre conséquence de l'IA en 2025 : la consommation d'électricité comme facteur de coûts

Avec l'augmentation de la consommation d'énergie, les coûts pour les entreprises s'envolent également. Selon Dutta, la faute en revient notamment à l'augmentation des capacités de calcul nécessaires à l'inférence. Les entreprises doivent donc repenser leurs dépenses en matière d'infrastructure et d'énergie.

Pour que les investissements et les coûts d'exploitation ne compromettent pas le succès des projets d'IA, les entreprises devraient notamment utiliser l'intelligence artificielle pour "identifier les inefficacités et automatiser les processus à forte intensité de main-d'œuvre", selon Tobi Knaup, directeur général Cloud Native chez Nutanix. Il recommande : "Les responsables informatiques devraient suivre la stratégie consistant à financer l'IA à l'aide de l'IA". Selon lui, l'informatique elle-même est sous pression pour travailler avec une efficacité maximale et devrait donc mettre hors service les produits qui n'utilisent pas l'IA.

Nutanix lui-même vise une augmentation de 25% de la productivité du développement, selon Rajiv Ramaswami, président et CEO de Nutanix : "Nous allons utiliser l'intelligence artificielle pour générer du code pour les tests unitaires et un certain nombre d'autres fonctions". De tels projets et d'autres similaires deviendraient une réalité en 2025 et se répandraient dans un nombre croissant de secteurs d'entreprise à mesure que de nouvelles applications d'IA apparaîtraient.

Source et informations complémentaires : www.nutanix.com

Une start-up suisse de cybersécurité au plus grand salon technologique du monde à Dubaï

Le salon technologique GITEX à Dubaï est le plus grand salon mondial de la technologie et des start-up et l'événement commercial et technologique le plus important pour le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie. Il se déroulera du 14 au 18 octobre. Cette année encore, des exposants de haut niveau seront présents, dont la start-up suisse de cybersécurité Exeon.

Visiteur de marque : Gregor Erismann, co-CEO d'Exeon Analytics, reçoit Arthur Mattli, ambassadeur de Suisse pour les EAU et le Bahreïn au GITEX à Dubaï. (Image : zVg / Exeon)

Lors du GITEX 2024, différentes entreprises suisses présenteront au pavillon suisse des thèmes allant de l'IA, Metaverse, Blockchain à Climate Tech et Future Mobility en passant par la cybersécurité et les télécommunications. Pour la première fois, Exeon Analytics, une jeune entreprise de cybersécurité qui se consacre à la protection des paysages IT/OT des entreprises grâce à des analyses de sécurité pilotées par l'IA, présentera également sa plateforme Network Detection & Response (NDR) à un public mondial lors du salon technologique de Dubaï. La plateforme du spécialiste zurichois de la cybersécurité se distingue non seulement par le fait qu'elle ne nécessite pas d'agents et de capteurs supplémentaires, mais aussi par sa grande flexibilité d'utilisation (au choix dans le cloud ou dans son propre centre de calcul), selon le communiqué. La variante sur site, en particulier, augmente considérablement la sécurité des données sensibles dans des secteurs critiques comme la finance, la santé et l'administration publique, car la souveraineté des données reste entièrement dans l'entreprise, poursuit Exeon. Gregor Erismann, co-CEO d'Exeon Analytics : "Le GITEX offre pour nous le cadre idéal pour franchir une nouvelle étape dans notre stratégie d'internationalisation avec nos innovations en matière de cybersécurité pilotées par l'IA et pour entrer en contact avec de nombreux clients et partenaires potentiels".

La plate-forme NDR d'Exeon Analytics offre une protection complète contre les cyber-menaces en surveillant les communications réseau. ExeonTrace utilise des métadonnées de trafic légères pour l'analyse, ne nécessite pas de mise en miroir complexe du trafic ou de décryptage des paquets et utilise l'infrastructure informatique, cloud et OT existante pour collecter les données d'analyse. Les algorithmes d'auto-apprentissage (IA) ont été développés à l'EPF de Zurich. En temps réel, l'IA détecte des anomalies et révèle des attaques encore inconnues, ce qui renforce avant tout la cyber-résilience des entreprises qui font partie de l'infrastructure critique - énergie, finance, santé et approvisionnement. Parmi les clients suisses figurent des entreprises comme Swiss International Air Lines, PostFinance et l'administration fédérale suisse. Nils Planzer, CEO de Planzer Transport AG, se laisse également citer : "Avec ExeonTrace, nous avons trouvé chez Planzer une solution suisse pour surveiller notre réseau et détecter les cybermenaces à un stade précoce".

Source : Exeon 

Congrès international sur la métrologie de production à la FH Ost

Le 3 septembre 2024, le 10e congrès international sur la métrologie de production aura lieu dans les locaux de la Haute école spécialisée FH Ost à Buchs SG. Des conférences spécialisées et une exposition d'accompagnement attendent les visiteurs.

Le campus de Buchs de la Haute école spécialisée de Suisse orientale accueillera le 3 septembre 2024, pour la dixième fois, le congrès international sur la métrologie de production. (Image : Haute école spécialisée de Suisse orientale)

Pour la dixième fois, la Haute école spécialisée de Suisse orientale (FH Ost) et Swissmem (division Machines-outils) invitent à la conférence internationale sur la métrologie de production. Elle se déroulera en présentiel le 3 septembre 2024 aura lieu sur le campus de Buchs (canton de St-Gall). Différents thèmes liés à la métrologie sont à nouveau au programme, présentés au travers de huit conférences spécialisées. Il sera ainsi question des nouveaux développements dans la technique de mesure des coordonnées ou la tomographie assistée par ordinateur, et notamment de la manière dont l'IA peut apporter son soutien. Il sera également question de questions pratiques concernant la détermination des incertitudes de mesure ainsi que des nouvelles directives et des questions de responsabilité. Les intervenants sont issus de la recherche et du développement ainsi que de l'industrie et de la production.

Parallèlement aux conférences, plus de 20 fabricants d'appareils et d'accessoires de mesure nationaux et étrangers présenteront leurs produits et services dans le cadre d'une exposition et seront à disposition pour répondre aux questions. Le congrès débute à 9h15 et se termine à 17h00, l'inscription peut se faire à partir de 8h45. La participation au congrès coûte 320 CHF (documentation, boissons pendant les pauses et repas de midi inclus). Les étudiants et les membres de Swissmem bénéficient d'un rabais.

Inscription et informations détaillées sont disponibles ici : https://www.ost.ch/de/forschung-und-dienstleistungen/technik/systemtechnik/imp/veranstaltungen/fachtagung-produktionsmesstechnik-2024

Une approche ouverte de la GenAI entraîne une diminution de l'IA fantôme

Les entreprises voient dans l'intelligence artificielle une grande opportunité d'augmenter leur performance économique et de révolutionner le travail de leurs collaborateurs, par exemple en les rendant plus productifs ou en leur faisant gagner du temps en leur permettant de trouver des informations plus rapidement. Ces avantages ne peuvent toutefois se concrétiser qu'à travers une stratégie d'IA coordonnée dans toute l'entreprise.

Les avantages de GenAI sont séduisants, mais si les travailleurs utilisent les outils d'IA sans être réglementés, cela peut rapidement poser des problèmes aux entreprises. (Image : Dropbox.com)

71 % des travailleurs utilisent déjà des outils d'IA avant que leurs supérieurs ne le sachent. Cette utilisation non autorisée d'une technologie d'IA qui peut accéder à des données d'entreprise potentiellement sensibles est appelée "Shadow IA". L'IA fantôme décrit l'utilisation de produits d'IA générative sans la supervision du service informatique, en utilisant des comptes personnels non protégés qui ne présentent pas les contrôles de sécurité ou les accords de données qui s'appliqueraient à un compte d'entreprise. En l'absence d'une stratégie globale et d'une formation des employés, une telle situation peut exposer l'entreprise à des risques considérables.

Ne laisser personne de côté lors de l'introduction de l'IA

L'un des principaux problèmes de l'IA fantôme par des utilisateurs isolés est son utilisation inappropriée et non conforme en raison de l'absence de politiques d'entreprise uniformes. Cette approche fragmentée et individualisée de l'introduction de l'IA générative (GenAI) contribue à diviser l'entreprise : D'un côté, il y a les collaborateurs qui utilisent la technologie la plus récente sans en parler avec leurs collègues, et de l'autre, les non-utilisateurs hésitants qui restent à la traîne derrière leurs collègues supposés plus avancés. En l'absence d'une stratégie globale et d'une formation des collaborateurs à l'utilisation de ces nouveaux outils, ceux qui expérimentent sur une base individuelle peuvent se sentir frustrés de ne pas être en mesure d'obtenir des connaissances utiles ou des résultats précis. En outre, ces premières expériences négatives comportent le risque que les collaborateurs abandonnent complètement les outils d'IA.

L'utilisation non autorisée met en danger les données sensibles

Une récente Étude de Veritas a révélé que 31 % des personnes interrogées ont admis partager des informations potentiellement sensibles avec des outils d'IA générative. Les comptes professionnels pour les produits d'IA contiennent généralement des accords garantissant que les données de l'entreprise ne sont pas utilisées pour entraîner des modèles d'IA. Cependant, les comptes personnels, qui sont souvent utilisés dans l'IA fantôme, ne disposent généralement pas de ces accords. Cela signifie que toutes les données d'entreprise partagées via un compte personnel pourraient être utilisées par inadvertance pour entraîner le modèle d'IA.

La sécurisation des données de l'entreprise devrait donc toujours être une préoccupation majeure. En outre, de graves conséquences peuvent survenir si les collaborateurs utilisent ces puissants outils sans être guidés ou sans faire preuve de leur propre jugement. Les outils d'IA sont toujours susceptibles de produire des résultats erronés ou imprécis, voire de provoquer des "hallucinations". En effet, se fier à des résultats erronés sans les remettre en question peut conduire à des décisions erronées et à des conséquences juridiques ou financières potentielles pour l'entreprise.

Une stratégie d'IA qui fixe des règles, mais qui invite aussi à l'expérimentation

Pour relever ces défis, les entreprises devraient adopter une stratégie d'IA coordonnée. Il est important que les équipes informatiques identifient des fournisseurs de confiance et conviennent de conditions claires pour le traitement des données sensibles. Travailler avec des fournisseurs qui ont des principes d'IA solides, y compris des règles pour la sécurité des données et la prévention des violations de données, minimisera les cyber-risques et les obligations légales. Pour les entreprises qui disposent de ressources suffisantes, le développement d'une solution d'IA sur mesure en utilisant les grands modèles linguistiques existants est également une option viable. Il en résulte une IA puissante qui s'intègre parfaitement dans l'écosystème de données et les processus de l'entreprise, augmente la productivité et libère du temps pour les tâches stratégiques.

Pour tirer le meilleur parti de leurs investissements dans l'IA, les entreprises devraient également élaborer un programme complet pour informer en permanence leurs collaborateurs des meilleures pratiques en matière d'intégration de l'IA dans leur travail quotidien. Cela permet de s'assurer que tous les collaborateurs peuvent profiter des avantages de la technologie de l'IA. Dans chaque équipe, il y a un "early tech adopter" qui, par sa curiosité et sa passion, devance les autres qui sont plus hésitants à expérimenter. En collaboration avec leurs équipes informatiques, ces collaborateurs peuvent devenir des champions de l'IA au sein de l'entreprise, partager des connaissances, des bonnes pratiques et des idées avec leurs collègues et promouvoir un environnement d'apprentissage collaboratif.

Combiner éthique et innovation

Dans les limites de la stratégie d'IA de l'entreprise, l'automatisation des tâches de routine permet aux collaborateurs d'améliorer leurs performances et de gagner du temps afin de se concentrer sur le travail qui apporte le plus de valeur à l'entreprise. Il est toutefois important de se rappeler que l'IA ne doit pas être utilisée pour remplacer l'intelligence et la vérification humaines. L'IA est aujourd'hui en mesure d'automatiser de nombreuses tâches et de générer de grandes quantités de contenu en quelques secondes. Mais les collaborateurs doivent toujours faire preuve de leur propre esprit critique. En effet, s'ils n'ont pas vraiment lu le texte généré par l'IA ou s'ils n'ont pas vraiment réfléchi au problème qu'ils tentent de résoudre, ils ne feront que créer de plus gros problèmes à l'avenir. C'est pourquoi, malgré l'euphorie de l'IA, les entreprises doivent toujours réfléchir à l'impact éthique et social à long terme de l'IA sur leur personnel, tout en veillant à ce que l'IA complète les compétences humaines de manière équilibrée.

 

Auteur :

(Dropbox.com)

Christopher (Chris) Noon est directeur et responsable mondial de la division Commercial Intelligence & Analytics (CIA) chez Dropbox. En tant que tel, il dirige les initiatives de science des données de l'entreprise. Son équipe développe des outils permettant de visualiser l'engagement des clients et d'identifier les tendances. Avant sa carrière chez Dropbox, Chris Noon enseignait l'histoire ancienne et l'archéologie à l'université d'Oxford. Il est passé du monde académique au secteur technologique dans le but d'utiliser son expertise pour combler le fossé entre la technologie et l'éducation. Ces efforts lui ont valu une bourse de la Royal Society of Art.

La sécurité OT est une priorité absolue pour les DSI

La sécurité OT est devenue un thème important pour les entreprises industrielles et de production dans le monde entier. C'est ce que montre le premier "State of Industrial Networking Report" de Cisco. Alors que le sujet a été sous-estimé jusqu'à présent, la plupart des investissements OT futurs sont consacrés à ce domaine.

Selon une étude de Cisco, la cybersécurité, dont la sécurité OT, est la priorité d'investissement la plus élevée, juste avant l'IA. Mais la collaboration entre l'IT et l'OT peut encore être améliorée. (Graphique : Cisco)

L'interconnexion croissante de l'OT (Operational Technology, technologie opérationnelle) et de l'IT crée un environnement complexe et dynamique qui est vulnérable aux cyberattaques. Les systèmes hérités, les surfaces d'attaque croissantes et une main-d'œuvre surchargée aggravent le problème. Parallèlement, l'IA, en tant que nouvelle technologie, continuera d'améliorer le fonctionnement des réseaux industriels. "Les technologies opérationnelles, et en particulier le réseau industriel, sont devenues un facteur de différenciation important pour les entreprises du monde entier", déclare Vikas Butaney, SVP/GM, Cisco Networking - SD-WAN, Multicloud et Industrial IoT. "Les dirigeants informatiques et OT reconnaissent que le renforcement de leur sécurité OT est essentiel pour favoriser la résilience commerciale, améliorer l'efficacité et se préparer à la prochaine vague d'innovations en matière d'IA".

Les règles de cybersécurité "extrêmement importantes" dans l'OT

Selon l'étude "State of Industrial Networking Report" de Cisco, 89% des personnes interrogées estiment que le respect des règles de cybersécurité dans l'OT est très ou extrêmement important. Cela montre que les DSI sont de plus en plus conscients que les plus grandes faiblesses se trouvent dans leur infrastructure opérationnelle. Dans ce contexte, 92 % des dirigeants reconnaissent les avantages d'une solution de cybersécurité unifiée pour les réseaux OT et IT. 

De nombreuses entreprises sont toutefois loin d'une collaboration transversale. Ainsi, 41% des personnes interrogées signalent que leurs équipes OT et IT travaillent indépendamment les unes des autres. Une approche unifiée peut pourtant conduire à une plus grande cybersécurité (39 %), à une plus grande efficacité (32 %) et à davantage de possibilités de surveillance (29 %). 48% des personnes interrogées considèrent l'IA comme l'avancée technologique qui aura le plus d'impact sur les réseaux industriels au cours des cinq prochaines années. En conséquence, l'IA aura une priorité élevée dans les dépenses pour l'automatisation des tâches, l'amélioration des performances du réseau et la fourniture de prédictions. Dans ce contexte, 49 % s'attendent à ce que l'IA améliore la gestion du réseau pour l'informatique et l'informatique de bureau.

Les principaux enseignements de l'étude

  • Donner la priorité à la cybersécurité dans l'OT : Les entreprises qui intègrent la cybersécurité dans leur stratégie de réseaux industriels consacreront moins d'efforts, de temps et d'argent à la défense contre les attaques. Elles pourront investir davantage de ressources dans le développement de l'OT en tant que plateforme d'innovation et de croissance.
  • Amélioration de la collaboration entre l'IT et l'OT : Les technologies et les connaissances nécessaires se recoupent de plus en plus entre l'OT et l'IT. Les équipes ne peuvent donc plus travailler de manière isolée. Des processus organisationnels transversaux ainsi que des solutions technologiques uniformes sont nécessaires pour optimiser et protéger les données et les installations.
  • L'IA comme avantage concurrentiel : Les entreprises innovantes utilisent l'IA dans l'OT pour fabriquer plus rapidement des produits de haute qualité. Elle leur permet également d'optimiser l'efficacité, d'exploiter les données, de soutenir les collaborateurs, de se protéger contre les cyberattaques et de garder ainsi une longueur d'avance sur la concurrence.

Source : Cisco

Vols de drones as a Service de Swisscom et Nokia

Avec le réseau suisse de drones, Swisscom Broadcast crée une infrastructure sûre sur la base de laquelle des vols de drones automatisés peuvent être proposés et exploités en tant que service. Le réseau permettra aux clients, à partir de l'automne 2024, d'utiliser des drones sécurisés pour des inspections d'infrastructures, des interventions policières ou la protection de grandes zones.

Les vols de drones sont un moyen efficace pour les missions d'inspection et de surveillance. En collaboration avec Nokia, Swisscom Broadcast lance maintenant un réseau de drones dans toute la Suisse. (Image : Pixabay.com)

Swisscom Broadcast propose depuis plus d'un an déjà des vols de drones personnalisés en tant que service. La collaboration avec Nokia Drone Networks fait passer cette offre à un niveau supérieur : les unités Drone-in-a-Box amélioreront la disponibilité à grande échelle d'applications de drones efficaces sur le plan opérationnel, à des fins industrielles et pour assurer la sécurité publique. La collaboration permettra d'automatiser les opérations de drones au-delà de la ligne de vue (BVLOS).

Avantages dans divers cas d'application

Lors du lancement du réseau de drones, les trois services de drones suivants seront proposés dans un premier temps :

  • Drones d'intervention (First responder) dans l'environnement des feux bleus : l'utilisation de drones télécommandés soutient l'efficience et l'efficacité des organisations de feux bleus. Les informations recueillies dans les premières minutes par les drones télécommandés permettent une intervention rapide et coordonnée de toutes les forces de secours impliquées. Grâce à une reconnaissance aérienne des dangers assistée par des capteurs, la sécurité des premiers intervenants sur place est accrue. L'évaluation rapide des lieux d'accident, des incendies ou des scènes de crime permet d'augmenter la vitesse d'intervention, ce qui peut sauver des vies.
  • Inspection des infrastructures : les futures unités Drone-in-a-Box, réparties dans toute la Suisse et reliées par le réseau, améliorent la sécurité des personnes qui s'occupent de l'entretien des lignes électriques, des ponts et des bâtiments. À l'avenir, une entreprise disposant d'une infrastructure critique pourra simplement commander un drone lorsque des inspections dangereuses ou difficiles d'accès pour l'homme sont prévues. Les inspections en cours permettent de détecter et de réparer les dommages à un stade précoce. Les entreprises s'assurent ainsi que leur infrastructure est bien entretenue ou que les dispositions légales relatives à la surveillance des infrastructures critiques sont respectées. Avec les drones de notre réseau de drones, Swisscom Broadcast survole les infrastructures à un intervalle défini par le client, ce qui permet de générer des images détaillées. Ces données peuvent être utilisées pour créer, par exemple, un Digital Twin. Grâce à l'intelligence artificielle, il est possible de déterminer efficacement si des changements significatifs se manifestent au niveau de l'infrastructure.
  • Renforcement de la protection des sites : les changements géopolitiques et les nouvelles technologies peuvent nécessiter de relever le niveau de protection des infrastructures critiques, des sites de production, des espaces publics, des prisons, des frontières et des installations policières/militaires. La solution de protection du périmètre mise à disposition par Swisscom en collaboration avec des partenaires fait appel à des drones pour des tâches d'inspection simples au sol et dans les airs. Combinée à des capteurs d'alarme, elle permet d'augmenter considérablement le niveau de sécurité des installations et des zones à protéger. La surveillance automatisée basée sur les drones permet de réduire les coûts dans le cadre d'un dispositif de sécurité défini.

Une réglementation stricte des vols de drones autonomes

Pour les vols de drones qui ont lieu en dehors du contact visuel direct, des réglementations spéciales s'appliquent aux drones. Il est nécessaire de minimiser les risques vers le haut (Air Risk) et vers le bas (Ground Risk). L'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) contrôle les activités opérationnelles des drones en Suisse à l'aide de la méthode "Specific Operations Risk Assessment" (en abrégé SORA). En collaboration avec Nokia et les autorités de régulation compétentes (OFCOM), il s'assure que toutes les activités aériennes respectent le cadre légal, notamment en ce qui concerne l'utilisation des fréquences et la sécurité aérienne.

Vols de drones en tant que service grâce à la coopération avec Nokia

Pour la mise en place de l'infrastructure des drones, Nokia et Swisscom, deux entreprises disposant de compétences de longue date dans le domaine de la 4G/5G, collaborent. Les deux entreprises possèdent le savoir-faire et les ressources correspondantes pour mettre en œuvre efficacement ce projet d'envergure nationale. Nokia apporte une grande expertise dans le développement et la production de logiciels et de matériel de haute qualité et a déjà acquis de l'expérience en Belgique dans la mise en place d'un réseau de drones.

Les clients pourront à l'avenir accéder, via Swisscom Broadcast, à l'infrastructure de drones développée et produite en Europe et obtenir des services de drones d'un seul tenant. Du conseil au stockage sécurisé des données dans les Swisscom Data Centers, en passant par le pilotage et la surveillance automatisés des vols de drones.