Baromètre RH : Trop de numérisation épuise les travailleurs
Le nouveau Baromètre suisse des ressources humaines aborde deux évolutions : La numérisation et le vieillissement de la société. Plus le niveau de numérisation de l'entreprise est élevé, plus le niveau de satisfaction professionnelle est faible.
Cette année, le Baromètre suisse des RH (Baromètre des relations humaines), qui est établi tous les deux ans, fait le lien entre deux évolutions majeures : La numérisation et le vieillissement de notre société. Dans l'enquête menée auprès d'environ 2 000 employés, le thème du vieillissement a révélé qu'environ 40 %, selon l Communiqué de presse le Université de Lucerne seraient tout à fait disposés à continuer à travailler au-delà de la date de leur retraite. Cependant, beaucoup d'entre eux souffrent déjà de préjugés à l'encontre des salariés plus âgés des entreprises pendant leur vie professionnelle normale. Selon le Baromètre des ressources humaines, elles semblent être très répandues en Suisse. "Il y a ici un besoin considérable d'action pour les employeurs, mais aussi pour les cadres et les collègues", aurait déclaré la directrice de l'étude, Gudela Grote.
Baromètre sur les solutions numériques
Selon le baromètre, les questions sur la numérisation ont permis de tirer une conclusion : Plus le niveau de numérisation de l'entreprise est élevé, plus la satisfaction au travail est faible. 74 % des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise est prête à utiliser des solutions numériques. L'actionnariat salarié joue un rôle de plus en plus important. Au total, 66 % des personnes interrogées déclarent être "pleinement" ou au moins "quelque peu" habilitées à prendre des décisions indépendantes par leurs superviseurs. D'autre part, la surveillance électronique est également signalée. 20 % des personnes interrogées estiment que leur vie privée est ainsi restreinte. Les résultats montrent que les employés se sentent moins connectés à leur entreprise si la surveillance électronique est trop souvent utilisée.
Environ 75 % des personnes interrogées préfèrent une séparation nette entre le travail et la vie privée. Le désir de séparation est encore plus prononcé chez les employés plus âgés. Dans le même temps, cependant, environ 60 % des personnes interrogées déclarent que le travail et la vie privée se mélangent en pratique
L'étude est dirigée par Gudela Grote, professeur de psychologie industrielle et organisationnelle à l'École polytechnique fédérale de Zurich (ETH), et par Bruno Staffelbach, directeur du Centre de gestion des ressources humaines de l'Université de Lucerne, en coopération avec le Université de Zurich émis régulièrement.