The Boardroom veut faire entrer des femmes au CA - pour plus de diversité au niveau de la direction
Le thème des quotas de femmes est plus présent que jamais dans les médias. En théorie, on accorde davantage d'attention à la diversité, mais dans la pratique, à peine 15 % des cadres en Suisse sont des femmes. Pourquoi y a-t-il un tel écart entre la théorie et la pratique ?
Pourquoi y a-t-il toujours moins de femmes que d'hommes dans les conseils d'administration ? Plusieurs facteurs se conjuguent ici, comme a dû le reconnaître la fondatrice du cabinet de conseil The Boardroom. Ce ne sont pas seulement les conseils d'administration qui sont à blâmer, mais pas non plus seulement les femmes. La question de la culpabilité est de toute façon un sujet douloureux, car seule une collaboration synergique permet aux deux groupes de se rapprocher !
Les femmes du boardroom sur la voie de l'ascension - quand le comité devient un objectif
Par une journée pluvieuse de mai à Zurich, une vingtaine de femmes se réunissent pour écouter Mirjam Staub-Bisang (Blackrock Suisse), une femme d'affaires accomplie. Elle donne une conférence sur les investissements, les défis des cadres et la diversité dans les affaires. Toutes les auditrices ont un point commun : elles ont réussi professionnellement ! Qu'il s'agisse de CEO ou de directrices des ressources humaines, elles ont déjà trouvé leur voie.
Mais cela ne s'arrête pas là, car les femmes d'affaires engagées souhaitent obtenir une place au sein du conseil d'administration, pour plus de diversité. Un autre point commun unit les femmes de carrière : Elles appartiennent à The BoardroomLe club qui veut révolutionner la représentation des femmes dans les conseils d'administration suisses.
Actuellement, seuls 30 pour cent des sièges des conseils d'administration sont occupés par des femmes, le reste étant occupé par des hommes. Diana Markaki, fondatrice de The Boardroom, a obtenu son tout premier mandat à 36 ans et n'avait qu'une seule femme parmi ses collègues. Elle se sentait étrange, seule, la grande exception. Après son passage dans une entreprise suisse, les choses ne se sont pas améliorées.
Tout cela a conduit Markaki à une forte pression de performance, qui a également entraîné des incertitudes. Du point de vue de nombreuses autres femmes, ces sentiments étaient une bénédiction. Elles ont finalement incité Markaki à créer The Boardroom. Le bootcamp où les femmes (et les hommes aussi) peuvent apprendre, s'affirmer au sein du conseil d'administration ou même s'y rendre.
Avec The Boardroom, un club exclusif, Markaki souhaite changer cela et préparer les femmes à des postes de direction. L'excellent réseau du club joue ici un rôle important et conduit, dans le cadre de différents formats d'événements et de formations, à faire progresser et à vivre la diversité.
Les bonnes personnalités sont plus importantes que le sexe
Bien que Diana Markaki pense beaucoup des femmes à des postes de direction, le sexe n'est pas le facteur le plus important pour elle. Il faut des personnes adaptées à chaque poste. Partout, on débattre de la pénurie de main-d'œuvre qualifiéeLes postes sont souvent mal occupés.
Plus les expériences des personnes sont diversifiées, plus le comité en profite. Souvent, des décisions complexes doivent être prises, qui peuvent être évaluées de manière totalement nouvelle grâce à des points de vue différents. The Boardroom ne s'adresse donc pas spécifiquement aux femmes qui font carrière, mais aussi à celles qui n'ont pas encore réfléchi plus loin que le bout de leur nez. L'objectif est de faire ressortir les points forts et de préparer les femmes à s'imposer dans les conseils d'administration. Cela fonctionne grâce au réseautage, à l'expérimentation et à l'affirmation de soi, même face aux hommes !