La transformation numérique ?

Da transformation numérique touche visiblement l'économie suisse : "Une nouvelle génération de consommateurs numériques modifie les modèles d'entreprise" ; "Un investissement accru des entreprises dans les domaines de l'expérience client et de la numérisation des processus est prévu" ; ou encore "La gestion intelligente de l'information est le nouvel atout" étaient quelques-unes des lignes d'invitation au Forum sur la gestion de l'information (IM Forum) de cette année à Oerlikon. Le forum, qui apporte depuis des années des réponses fondées aux défis des entreprises, s'est concentré en avril dernier sur la gestion de l'information en tant que "nouvel atout du présent" ainsi que sur les bouleversements, les ajustements technologiques et les processus de maturation que les entreprises doivent subir dans un environnement de plus en plus dynamique.

"Le prochain niveau de réussite des entreprises"
Lars Thomsen, éminent futurologue et fondateur de Future matters AG, a fourni une prévision de l'évolution des entreprises lors du "petit-déjeuner exécutif" du Forum IM sur le thème "Briefing stratégique Silicon Valley : le prochain niveau des entreprises à succès".

La quintessence de son discours de table : "Nous sommes face à des bouleversements, sinon à un "point de basculement" d'époque. Qui aurait cru que l'intelligence artificielle se répandrait aussi rapidement ? Les programmes informatiques qui apprennent et pensent par eux-mêmes rendent de plus en plus obsolètes les tâches routinières. Exemple : Dans la Silicon Valley, on peut déjà voir des voitures sans humains au volant".

"La numérisation", dit Lars Thomsen, "apporte une autonomie et une agilité entrepreneuriales entièrement nouvelles", comme celles que poussent déjà les solutions de bout en bout d'Ueber ou d'Apple Pay. Cependant, les entreprises suisses pourraient également faire preuve d'innovation si elles utilisaient le savoir-faire (courage, imagination, créativité, connaissances) le plus ouvertement possible. Lars Thomsen : "Sur le Campus Google, on ne se ferme pas.

Les processus numériques sont également présents dans l'esprit des quelque 150 décideurs du Forum proprement dit au Swissôtel Zurich. Martin C. Wyss, Group Vice President (Process Automation Division IS Manager) ABB, par exemple, a expliqué comment la transformation numérique - y compris Industry 4.0 et l'Internet des objets - affecte ABB. Umberto Sanchi, responsable mondial des solutions d'assurance, GFT, a ensuite présenté la gestion intelligente des informations d'entreprise pour les banques et les entreprises fintech.

la gouvernance de l'information
Des groupes de travail composés de responsables des secteurs de l'énergie, des assurances et des banques ont examiné dans quelle mesure les nouveaux modèles commerciaux optimisent les demandes des clients. "Ceux qui ne prennent pas en compte les souhaits de leurs clients sont menacés de perdre leur clientèle", a annoncé un membre de GFT Suisse. L'après-midi a été consacré aux différents secteurs et à la question suivante : "Quelle est la souplesse de mon entreprise ? Indépendants de tout secteur d'activité, Violeta Vogel, responsable de la science des données, PostFinance SA, ou Ivo Lehnherr, propriétaire/directeur général, fsp Fugazza Steinmann Partner, se sont exprimés sur les développements : L'analyse et le traitement intelligents des données des clients créent de nouvelles valeurs, mais nécessitent l'inclusion omniprésente de tous les utilisateurs. Ivo Lehnherr : "Chaque entreprise doit prendre en compte la chaîne de valeur des produits, des appareils ou des pièces de rechange". Les experts de l'énergie, des assurances et du monde des affaires présents au Forum sur la GI se sont mis d'accord sur un point : les exigences en matière de gouvernance de l'information vont augmenter.

Perspective 2020
"En fin de compte, il s'agit de comprendre des systèmes de plus en plus complexes, mais aussi de faire face aux bouleversements de la bonne manière. Nous devrons redéfinir la routine et le travail, en utilisant l'intelligence artificielle à l'avantage et non au désavantage de ceux qui font le travail", a conclu Lars Thomsen avec sa "Perspective 2020" devant des personnalités de la science et de l'économie suisses.