« Le contact avec le terrain reste une obligation incontournable »

« Management & Qualität » apporte son soutien actif au sujet « 50 Jahre SAQ ». Plusieurs articles et interviews traitent des aspects et exigences pour soutenir la « qualité » en Suisse. Ci-joint vous trouverez de plus amples éclairages de Raphaël Granges, Directeur d’ARIAQ, et membre du comité central SAQ.

« Le contact avec le terrain reste une obligation incontournable »

 

 

Dans quel contexte l’institut ARIAQ travaille-t-il aujourd’hui ?

Actif depuis près de 25 ans dans le domaine de la qualité, le centre de formation ARIAQ a vécu plusieurs cycles significatifs. Le centre de formation appartient aujourd’hui à 100 % à la SAQ. Pour répondre aux projets de certification des entreprises, ARIAQ a proposé des formations afin d’aider à mettre en oeuvre des systèmes de management basés sur la série des normes ISO-9000. Aujourd’hui ARIAQ travaille plus sur l’aspect de l’efficience plutôt que sur celui de la conformité et cela aussi pour les services et l’administration.

 

Quel est l’aspect le plus singulier de votre centre de formation ?

Il s’agit certainement de la lutte permanente pour survivre. Un institut de formation privé ne vit que par la qualité de ses prestations. En finalité nous devons mettre en pratique ce que nous prônons dans nos formations, ce qui n’est finalement pas si mal …

 

Ressentez-vous une concurrence particulière touchant vos activités principales ?

Nos activités sont en grande partie concentrées sur la Suisse romande. Récemment nous avons été mandatés par un groupe international pour donner des formations en dehors de la Suisse et au vu de la concurrence européenne et du franc suisse cela nous a fait grand plaisir. En Suisse, nous pensons connaître particulièrement bien la culture locale et le tissu économique avec lequel nous sommes en contact permanent. Les compétences techniques et humaines de nos formateurs sont fort appréciées. Ils ont tous plus de dix ans d’expérience terrain et cela compte lors de la résolution de problèmes.

 

Vous êtes présent à Genève et à Yverdon-les-Bains. Quelle différence cela fait-il ?

Genève est un marché très dynamique qui nous tient à coeur. La concurrence y est féroce. Par contre, nous pensons que notre approche de la formation, très axée sur la performance, répond de plus en plus aux besoins des organisations genevoises. Nous pensons aussi que notre centre de formation à Yverdon-les-Bains bénéficie d’une situation centrale idéale pour l’ensemble des cantons romands.

 

De quelle manière a évolué ARIAQ ces dernières années ?

La taille d’ARIAQ n’a pas évolué. Nous sommes toujours une PME. Par contre, notre offre a subi une mutation profonde. Elle s’adresse notamment à une palette d’entreprises leader dans leur secteur. Si la formation reste toujours une activité phare, le conseil s’est développé de manière fort réjouissante ces dernières années. Notre objectif est de trouver en permanence l’équilibre entre formation et conseil et bien sûr entre les concepts théoriques et la pratique de ces concepts sur la place de travail. Nous sommes d’avis que le contact avec le « terrain » reste une obligation incontournable d’un bon formateur. Un point que nous avons beaucoup développé ces dernières années.

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