Le certificat suisse Covid 19 selon le système des feux tricolores

Le 19 mai, le Conseil fédéral a concrétisé la réglementation du certificat Covid 19.

Certificat Covid 19
Résolu selon le système des feux de signalisation : le certificat suisse Covid 19. © Depositphotos, monticello

Avec le certificat Covid-19, toute personne peut prouver qu'elle est soit immunisée contre le virus (vaccinée ou guérie), soit qu'il existe une très faible probabilité qu'elle soit contagieuse (testée rapidement). Ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas être vaccinés peuvent également obtenir un certificat avec un test coronarien. Cependant, les autotests ne sont pas suffisants pour obtenir un certificat car ils ne sont pas assez précis. Les enfants et les adolescents jusqu'à 16 ans doivent pouvoir bénéficier d'un accès général sans certificat Covid.

Le Conseil fédéral ne veut utiliser le certificat que le temps nécessaire. L'objectif est de réduire progressivement les exigences relatives aux concepts de protection selon le modèle triphasé, puis de les supprimer. Le Conseil fédéral distingue trois domaines d'application du certificat.

 Zone verte : Où le certificat est exclu

La première zone, verte, comprend les lieux de la vie quotidienne et les contacts avec les autorités. Ici, le certificat est explicitement exclu car il concerne des tâches étatiques ou des libertés élémentaires et des droits fondamentaux. Les événements privés et religieux, les transports publics, les magasins, le lieu de travail ou les écoles en sont des exemples.

Zone orange : Lorsque le certificat empêche les fermetures ou est volontaire.

La deuxième zone, de couleur orange, comprend des lieux qui ne sont pas tout à fait banals mais qui sont fréquentés par un très grand nombre de personnes. Il s'agit par exemple de bars et de restaurants, d'événements, d'entreprises de loisirs, de sport et de divertissement, de clubs sportifs et culturels ou de visites d'hôpitaux et de foyers. Ici, l'utilisation du certificat n'est pas prévue. Toutefois, en cas d'aggravation de la situation épidémiologique et de risque de surcharge du système de santé, il est prévu de prévenir les fermetures en limitant l'accès aux personnes disposant d'un certificat Covid. Pour l'instant, il y a lieu d'espérer que cela ne sera pas nécessaire grâce aux progrès de la vaccination.

Dans ce domaine, qui concerne les relations juridiques entre personnes privées, il devrait également être possible d'utiliser le certificat sur une base volontaire jusqu'à ce que les exigences relatives aux concepts de protection soient levées. Par exemple, un restaurant, un cinéma ou un centre de fitness devrait pouvoir limiter l'accès aux personnes titulaires d'un certificat Covid et ainsi se passer des concepts de protection, des restrictions de capacité ou des exigences telles que l'obligation de porter un masque.

Zone rouge : Là où le certificat permet des ouvertures

La troisième zone, rouge, couvre le trafic international de passagers et les lieux sensibles d'un point de vue épidémiologique, comme les grands événements ou les discothèques. On peut supposer que de nombreux pays exigeront un certificat Covid à l'entrée. Pour les grandes manifestations ainsi que pour les clubs et les discothèques, l'utilisation du certificat est prévue dans la stratégie d'ouverture du Conseil fédéral. Ici aussi, son utilisation doit être limitée dans le temps. Pour les grandes manifestations, le Conseil fédéral envisage une ouverture avec une augmentation progressive du nombre maximal de personnes.

Les premiers certificats seront délivrés par étapes à partir du 7 juin 2021 et seront à la disposition du public au plus tard fin juin, date à laquelle les premières mesures seront liées à l'utilisation du certificat.

Source : Confédération

La loi Covid 19

Afin d'atténuer les effets négatifs de la pandémie coronale, le Conseil fédéral a décidé d'une série de mesures et de diverses formes d'aide (p. ex. indemnisation du chômage partiel, compensation de la perte de gain, soutien à la culture, au sport et aux médias). La loi sur les épidémies ne fournissant pas la base légale pour toutes les mesures, le Conseil fédéral s'est appuyé sur le droit d'urgence, tel que prévu par la Constitution pour de telles situations de crise.

Toutefois, cette législation d'urgence est limitée à six mois. Afin de pouvoir poursuivre les mesures, le Conseil fédéral et le Parlement ont élaboré la loi Covid 19. Le Parlement a adopté la loi par procédure d'urgence et l'a fait entrer en vigueur immédiatement. 

Un référendum a été organisé contre la loi. De l'avis du comité référendaire (Verein "Les amis de la Constitution"), la loi a été rédigée à la hâte et a contourné le peuple. En plus de certains éléments positifs, il contient des éléments nuisibles (par exemple, des subventions pour les médias), écrit la commission.

De l'avis du Conseil fédéral et du Parlement, la loi a été adoptée dans le respect des règles du jeu démocratique. Cette loi était nécessaire pour pouvoir continuer à fournir une aide aux personnes touchées par la pandémie aussi longtemps que nécessaire, préservant ainsi les emplois et assurant la survie des entreprises suisses. 

OUI-parole des associations d'entreprises

Si la loi est rejetée, elle expirera le 25 septembre 2021, un an après son adoption. A partir de cette date, il n'y aurait plus de base légale pour les aides économiques destinées à faire face à la crise, et une situation de grande incertitude pourrait apparaître quant à la suite des événements, selon le communiqué du Conseil fédéral.

Non seulement la majorité du Parlement, mais aussi de larges pans de l'économie soutiennent le projet de loi. Pour de nombreuses entreprises suisses, le droit est vital pour leur survie, écrit l'association économique Economiesuisse. Si la loi Covid 19 est rejetée, tant l'économie que la population ne pourront plus compter sur le soutien prévu par la loi. En cas de nouvelle vague de pandémies, cela entraînerait inévitablement des incertitudes. Il y a un risque de faillites et de licenciements massifs, comme le souligne Economiesuisse dans son communiqué de presse. L'économie a besoin de sécurité juridique dans la crise. C'est pourquoi le conseil d'administration de Economiesuisse clairement le OUI-parole sur la loi Covid 19. L'Union suisse des arts et métiers a également émis le OUI-parole (ses arguments peuvent être lus ici), mais aussi la gestion d'HotellerieSuisse. La plupart des partis sont également favorables : EVP, FDP, GLP, GPS, Mitte, SPS. L'UDC a décidé de ne pas voter et l'UDE est en faveur du "non".

Source : Confédération, economiesuisse, Swissvotes, rs

Augmentation de l'indemnisation du chômage partiel

La durée maximale du droit à l'indemnité de chômage partiel (KAE) sera portée de 18 mois actuellement à 24 mois. Cette décision a été prise par le Conseil fédéral le 12 mai 2021. En outre, la procédure de référé pour le règlement de la KAE sera à nouveau prolongée de trois mois, jusqu'à fin septembre 2021. Les autres mesures de l'ALV du règlement Covid sont limitées jusqu'à la fin du mois de juin. Le Conseil fédéral décidera en juin si ces derniers doivent également être prolongés en raison des restrictions économiques liées à la pandémie. Ce faisant, elle tiendra compte de l'évolution épidémiologique des prochaines semaines et de l'assouplissement des restrictions économiques qui en découle, ainsi que de leur impact sur le marché du travail, conclut le communiqué.

Source : Confédération

 

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